Ce qui dicte la mesure de mes mots échappe tout autant à ma conscience. Pourtant c’est elle qui en avait eu l’idée. C’est elle qui m’avait fait entrevoir la fin avant le début. De cette histoire je retiendrai l’effrayante beauté de l’iris entourant la pupille de l’œil après l’amour, n’ayant jamais été capable de voir le moindre regard, juste un œil à la fois s’offrant entier et échappant au plus profond à ma conscience.
C’est pourtant elle qui en avait eu l’idée, ma petite conscience, petite pupille et parole défiant les grandes qui ne beurrent pas pour autant les épinards. Ma petite conscience, c’est qu’elle en a même avant l’heure, des idées pour me surprendre et surtout me suspendre dans mon inconsistante inconscience. Petite idée, grande action, mais il n’y a bien que les optimistes déviant sur les lacs qui peuvent asseoir de tels propos, petite houle et grande galère ne conduisent ni à la paix ni au repos.
Oh ! Paix à mon âme, et c’est ma conscience qui en a eu l’idée. Association ou distorsion, et supérieure à toute addiction, je veux dire si on en a une, de conscience, et surtout de distinction.
Ainsi donc je vous aurais écrit. Qui n’est jamais tombé n’a pas une juste idée de l’effort à faire pour se tenir debout. Et ce ne sera pas faute de l’avoir dit. Encore une fois, c’est elle qui en avait eu l’idée, ma grande conscience, ma seule idée pour toute dictée.
Bien affectueusement et en toute conscience
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